Le 10 Janvier 2008.
Bonne Année.
Bon âne né dans une étable lit à bonne heure ;
Son cri de rallye ment et nous attire en sons sains.
Symphonie de nos vies manipulées en
compteur ,
Jouez l’histoire qui fait la peau à nos chagrins.
Le 11 Janvier 2008.
Histoire de …..
Je rêvais trop d’enfer dessus ;
Et aussi d’y mettre la mienne.
Permettez
donc que je sois crue,
Pour cette gloire si vilaine.
Que faire de selles tirées,
Qui va les rentrer bravement.
Et de cette terre emmerdée,
Nous faire le grand lavement.
Le 26 Mai 2010 .
L'heureux tour du cas précieux.
Elle était repartie dans un monde fantastique,
Ou toutes ses réparties la tordaient de délire.
Elle tissait le fil de pensées diaboliques,
Sur l’ouvrage de vie qu’elle s’acharnait à lire.
Elle avait l'entrée dans les devinettes du temps ;
Compteur de cœur au corps d’un contour audacieux.
Et pliant le contrat riant dans le sens du vent,
Un doux œil tyran légèrement malicieux.
Son rêve errant se repose au pied du lit des cieux ;
Alliage aberrant d’un être prétentieux.
Elle danse l’évidence d’harmonie d’envie,
Troublante symphonie de paillettes infinies.
Le 17 Novembre 2008.
Le tri épris d’écriture.
Récris –tu l’écriture
de tes cris ?
Décrire de la main du manuscrit,
Emportée en partie par l’empathie,
L’abîme de l’esprit vers l’aporie ;
Appauvri sans abri de sa phobie.
Ces cris se turent
une fois écrits.
J’en pâtis ,malgré la résilience,
Abîmée par la peur d'une évidence.
Et le jeu thème jaillit atypique,
En imposant sa synthèse illogique.
J’écris l’ossature de mes ans vies.
Puis véhiculer le vernaculaire,
Et articuler l’art spectaculaire.
Trouver dans l’oxymore du contexte,
Les égrégores de tous nos complexes.
Ces vies ne se ruent qu’en sens interdit.
Pour perdre l'anamorphose des proses,
De cette amovible vie des mots roses,
Dans les amours du voir dérogatoire :
Censures des histoires sans histoire.
Fixes-tu
d’amère plume le prix ?
Le 15 Octobre 2007.
Science des autres.
Plus conne des sciences
Serait la conscience.
Et si la conne rit,
Avec le conquis cri ;
C’est
bien que cette conne
Naissance fanfaronne
Si précise et science,
De ses non décadences.
Rétablissements. (Avril 2015)
Mais qui dit que je t’aime vraiment ?
Quand de l’amour, je n’y connais rien.
Comment connaitre mes sentiments,
Devant ce trouble qui est le mien ?
Il faut attendre le lendemain,
Sans vraiment trop chercher à comprendre,
Essayer de se tenir la main
Même sans rien espérer attendre.
Oui, je penserai à toi mon ange,
Afin que ton fardeau soit moins lourd.
Et ne ferais rien qui te dérange,
Sinon décupler le mot ; amour.
Si je te fais de petits bisous,
C’est que je veux rester la coquine,
Qui même privée de tes mots doux,
Souhaiterais rester ta copine.
Et te voici de nouveau tristesse!
Tu remplis le vide de mon cœur.
Autrefois redondant d’allégresse,
D’approcher de si près le bonheur.
Pourtant, tu sais que j’ai vu ton âme.
Que faire pour ne plus y penser ?
Même si je n’en fais pas un drame,
Ne demande pas de t’oublier !
Et tu resteras le tendre amour
Que je garde tout au fond de moi
Comme le souvenir d’un beau jour
Qui fit tressaillir mon cœur d’émois !
Pas triste . (Avril 2015)
Ne sois pas triste, mon ami
Même si on n’est pas ensemble
Tu sais bien que du même avis
Nos deux destinées se rassemblent.
Ne sois pas triste mon chéri,
Même si je n’ai pas le droit
De faire partie de ta vie
J’ai reçu une part de toi.
Non, ne sois pas triste mon cœur,
Car, tu sais si bien que je t’aime
Et qu’en dépit de nos malheurs
On peut résoudre nos problèmes.
Non, ne sois pas triste mon âme,
Je vais me plaire dans tes nuits,
Et devenir la belle dame,
Qui distillera ton ennui.
Non, ne sois pas triste ma vie,
Essaie de jouir du bonheur
De tous ces instants réussis
A faire rencontrer nos cœurs.
Enfin, pas triste mon trésor ;
La vie est si belle à jamais !
Puisque dans notre beau décor,
Est accroché notre portrait.
Rebellion ( avril 2015)
Pour toi chère âme dans laquelle je me noie
J’écris tous les mots doux qui me laissent sans voix.
J’aspire ton esprit du plus profond de moi,
Et ressasse nos moments plus de milles fois !
Oui mon petit trésor, tu sais que je t’adore !
Et si je t’aime de loin, c’est bien pour ton bien ,
Que tu prennes soin des tiens, sans aucun remord !
Je décide encore de taire mon chagrin.
Petit à petit, le temps trace son ouvrage.
C’est certainement le privilège de l’âge .
Et je regagne les sentiers de la raison,
D’où s’entrevoient les lumières de ma maison.
Je me souviens vaguement d’un petit amour,
Qui s’évertuait à grandir beaucoup trop vite.
En sachant que lui seraient comptés les beaux jours,
De cette folle sagesse en nous implicite.
Ne regrette rien, car je sais bien maintenant :
Je suis riche de toi. Et dans le firmament,
Une étoile scintille pour les deux amants
Irréels que nous fûmes le temps d’un instant.
Sur ton petit fils, si mignon, si intelligent ?
Ou marier les âges des amants en étreinte ;
Mariage insatiable et pourtant sans art gens.
Je pourrais parler de bébé qui n'est pas à moi,
Plutôt de tout ce que j'ai fait avant qu'il n'arrive.
Croyant que personne n'avait porté pire croix ;
Alors hâtive, en vain, je devins vindicative.
Éperdue, la déroute perdurait sans un doute ;
Était ce le bon, la brute ou même le truand ?
Et il fallait que je le sache coûte que coûte...
Je m'enlisais dans un avenir plus que gluant.
Tout se déformait, le monde en pâte à modeler...
Donc mon modèle ne correspondait plus à rien.
C'était peut être moi qui étais déboussolée :
Tout ce que je pensais pouvait ne pas être bien.
Maintenant, j'évite de créer l'objection.
L'esprit est enfin pris, tout bonnement, cette fois.
La bonne heure n'est pas dans la contradiction
Mais dans le sens de la simple vie d'un enfant roi.
C'est pour vous dire que je vous aime.
Vous avez parfois cru le contraire,
C'était parce que je suis bipolaire .
J'ai fui le sens de ma vie d'avant,
Je veux le retrouver maintenant.
Même si rien n'est vraiment pareil ;
La vie devrait être une merveille !
On dit qu'il suffit pour ça d'y croire,
De chercher partout un peu d'espoir.
Est ce que la lumière est en moi ?
Et comment faire pour avoir foi ?
Je me bats avec mon moi profond,
Qui semble bien comme un puits sans fond.
Qu'il me soit donné de me connaitre,
Afin d'arrêter ce grand mal être .
Maman, pourquoi suis je bipolaire ?
Tu sais bien que je vis un calvaire,
Ce n'est vraiment pas réglementaire,
Que je sois mon unique adversaire !
Pour l'humanité et pour le plaisir !
M'évader dans un espace qui fut le vôtre,
Dans une victoire qui sans cesse s'exclame !
A la tienne ! ( 6/12/2020 )
Je scrute la feuille vide et mon verre plein .
Comment vais je pouvoir remplir cette feuille ?
Pour cette écriture, je n'ai aucun
entrain !
Comment me sortir vivement de cet écueil ?
La feuille vient se noircir de ma nullité .
Ma prose, ce soir, est loin d'être généreuse !
Mon verre de vin se trouve vide à moitié,
Alors que je ne suis pas beaucoup plus heureuse !
L'art de ne rien dire , en rimes, je le maîtrise.
Mon verre va être vide complètement !
Je n'aurais ruminé que de pures sottises,
Pour votre plus immense
désappointement !
Je t'aime ( 07/12/2020 )
Je t'aime comme si j'avais plus d'un amour;
C'est fou quand on aime de façon virtuelle,
Comme le temps gris ne devient plus qu'un beau jour
Qui fluctue de manière toute irréelle !
Je t'aime comme si j'avais toujours aimé,
Avec un besoin de retour idéaliste.
Comme on aime un enfant innocent esseulé,
Si l'on a le regard d'un simple conformiste.
Je t'aime sans condition, pourvu qu'on soit
L'un et l'autre si loin vraiment,que l'on ne puisse
Se faire du mal mais que du bien, cette fois,
Pour qu'en finale, le bonheur sonne et agisse !
Je t'aime sans illusion, avec espoir,
Malgrè tout, qu'à être meilleur cela nous aide.
Un jour, qui sait ? On pourra peut être se voir,
Et qu'à notre cause perdue, l'avenir plaide !
Drame familial
Je devais dire même si ça faisait mal,
Il fallait le faire sortir de mes entrailles,
Même si cela pouvait paraître anormal
Fallait un jour ou l’autre combler cette faille.
Il y avait comme un malaise indescriptible,
Qui venait d’une prise de décision
De la jeunesse qui semblait presque infaillible,
Mais qui n’était qu’une simple dérision.
Ma tante sans enfant a pris ma grande soeur,
Nous a deshérité par cette conjoncture
Et ce fut pour notre famille, un crève coeur,
Même en essayant de garder bonne figure.
La moquerie à l’équité familiale,
Sous prétexte de réelle compassion !
Était ce faux où était ce vrai en finale ?
Ce n’est qu’une histoire d’appréciation.
La sœur cadette et moi , avons souffert ensemble,
Luttant contre la jalousie qui déferlait .
C’est un triste scénario qui nous rassemble ,
Nous privant de la richesse qui s’étalait.
Ma sœur aînée n’est pas tenue pour responsable
,
Mes parents ont sans doute pensé faire bien,
Ma tante injuste, maladive, pas coupable.
On a tous payé assez, c’est sur ,oh combien !
L'argent et l'amour se sont battus pour toujours,
Personne n'a gagné , surement pas les riches!
On a tous perdu notre bon sens de l'humour,
Si on l'a gardé, c'était vraiment de la triche !
Te souviens tu Kiki ?
Te souviens tu quand tu allais chercher ma soeur
Ainée à l'école, portant son lourd cartable,
Et que tu laissais la cadette, pauvre coeur,
Porter le sien, avec un air si peu affable ?
Te souviens tu alors comme il pleuvait des cordes ?
Dans la deux chevaux, avec la grande, à l'abri,
Tandis que la petite trimballait sa horde
De rancunes, de tristesses et menus débris !
Te souviens tu comme nous étions bien trempées ?
Ou était la gardienne des petits enfants ?
Que faisait -elle pour être si occupée ?
C'était peut être la cousine de maman ...
Elle venait parfois quand elle le pouvait.
Elle comprenait nos problèmes de famille .
Sans enfant, elle non plus, elle ne voulait
S'accaparer d'une pauvre petite fille .
Kiki, ma tante, tu ne peux plus te défendre.
Seule la maladie peut vraiment t'excuser .
Tu as su fendre nos simples petits coeurs tendres,
Jamais, on ne pourra seulement oublier .
On ne sépare pas des soeurs pour diviser ;
On peut parfois multiplier l'amour des autres .
Tu aurais eu plus de bonheur à partager .
Tu aurais pu faire vraiment partie des nôtres .
Te souviens tu de nos fragiles silhouettes ?
La pluie cinglante ? Sur la route du retour
De l'école ? Nos corps transis ? Pas très chouette!
Pour une tata voleuse d'enfant d'amour !
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